Note de dénonciation relative aux accaparements violents des terres des paysans et paysannes dans les départements du Nord et du Nord-est
Depuis plusieurs années, l’État haïtien met en œuvre des politiques économiques qui mettent en danger les individus, les animaux, l’environnement, le patrimoine historique et culturel, l’agriculture et la terre. Ces politiques économiques mises en œuvre par l’État haïtien, la bourgeoisie internationale et la bourgeoisie locale sous-tendent des enjeux fonciers, plus précisément l’accaparement de terres surtout fertiles et conséquemment la destruction de la vie de la paysannerie parcellaire, de son économie, son agriculture, son bétail et son environnement.
Ces dernières années, notamment après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, des entreprises multinationales, l’État haïtien et la bourgeoisie locale ont décidé de développer une série de mégaprojets contraires aux intérêts fondamentaux des populations locales : exploitation minière, zones franches industrielles, touristiques et agro-industrielles…