Sur demande de plusieurs jeunes, la Direction du Programme de Plaidoyer pour une Intégration Alternative (PPIA) a décidé de prolonger le délai d’inscription au concours de texte au Vendredi 15 Avril 2011.
Passé ce délai, aucune inscription ne sera acceptée.
Lire la suite »Concours de texte: « Construire avec et pour les jeunes »
La Plateforme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif (PAPDA) organise un concours de texte sur le thème « Haïti : Reconstruire avec et pour les jeunes ». Cette initiative vise à permettre aux jeunes haïtiennes et haïtiens de faire part de leurs réflexions et recommandations pouvant influencer les décisions dans le cadre de la «construction nationale », nécessaire après le tremblement de terre du 12 Janvier 2010.
Lire la suite »Concours de texte sur la Construction alternative du pays
Le séisme du 12 janvier 2010 a battu les records des catastrophes naturelles qui ont frappé Haïti depuis les dix (10) dernières années.[1] Dans les trois (3) départements géographiques touchés, le nombre de personnes affectées est estimé à trois (3) millions dont des pertes en vies humaines de l’ordre de 222 000, des blessés s’élevant à plus de 300.000, des mutilés à plus de 45,000 tandis que les traumatisés psychologiques ne sont pas encore évalués. Un gigantesque mouvement de population s’est ensuivi : déplacements de population (500,000 vers les provinces), déstabilisation du tissu social (deuil et désolation, orphelins, rupture
familiale, départ à l’étranger, perte de revenus et de richesses accumulées, litiges et contentieux potentiels), désorganise l’habitat (250,000 maisons détruites). L’ampleur des
dégâts est estimée à 56% du PIB : destruction des réseaux de services publics Ed’H, Teleco, SNEP ; destruction des infrastructures et des entreprises) et exacerbation de la fragilité du pays (dramatique affaiblissement de ses institutions et structures étatiques et un accroissement
accéléré de sa dépendance aux points de vue économique (CCI, DSNCRP, dette), financier (transferts de la diaspora, dette publique externe), alimentaire et politique (MINUSTAH).
Dans le cadre de la Conférence Climatique à Copenhague en décembre dernier, Jubilé Sud avait conçu un document préparatoire. Parmi les objectifs de ce document se trouvait l’intérêt d’impulser l’action collective face aux négociations du climat en court. Il visait également de contribuer à la formation d’une plateforme et d’un programme faisant le lien entre le changement climatique et les problématiques de la dette écologique et de la souveraineté financière, qui depuis longtemps font partie des principales lignes d’action de Jubilé Sud.
Le sommet et le prétendu « Accord de Copenhague » – ce dernier en vérité établi par les Ètats-Unis, le Danemark et quelques alliés en huit-clos sans participation des autres États – étant un fiasco total, le document de Jubilé Sud n’a perdu rien de sa pertinence. On vous présente ici le document actualisé.
Pagina 12 (Argentina) – Por Natalia Aruguete y Walter Isaia – Se están desarrollando cambios importantes en América latina, con resultados sustanciales en términos del control de espacios estratégicos políticos y económicos. La reacción es una fuerte resistencia de los establishments locales.
Source: http://www.open.salon.com
Original publication: 20 september 2009
By: Ezili Dantò/HLLN
September 20th is the birthday of Haiti’s founding father, Jean Jacques Dessalines, born a slave under European ideology and put in chains to serve France and the European nations in worldwide power. He lived to change the course of humanity. He did what Spartacus couldn’t and much more.
Profitant d’une réunion de travail à Pékin (13-15 octobre 2008) réunissant plusieurs responsables d’ONGs et de mouvements de citoyens et sous le leadership de Transnational Institute et Focus on the Global South, cette intéressante déclaration sur la crise financière mondiale a été rédigée. Nous vous la proposons pour diffusion et signature.
Au début du mois d’Avril 2008, des manifestations de rue ont éclaté dans plusieurs villes d’Haïti, comme expression du ras-le-bol de la population contre l’incapacité du Gouvernement à apprécier la situation de famine aigue dans laquelle se trouvent des couches de plus en plus larges de la population et à y apporter une réponse urgente, structurelle et coordonnée. Les manifestations ont surtout été suivies et orchestrées par des groupes vulnérables de la société et ceux dont la situation de pauvreté était la plus criante. Un fort pourcentage de jeunes et de femmes originaires des quartiers défavorisés de plusieurs villes y ont en effet participé et ont fustigé l’indifférence dans laquelle l’Etat assistait à l’extension de la famine et de la pauvreté extrême dans le pays. Ces manifestations ont été dans un premier temps interprétées par le Premier Ministre d’alors, Jacques Edouard Alexis, comme étant une manipulation des dealers de drogue et des gangs désireux d’entretenir un climat d’insécurité. Il a fallu que ces manifestations s’intensifient pour que le Gouvernement réalise en fin de compte leur ampleur et leur importance. Pendant plusieurs jours, il est resté cependant comme tétanisé par les évènements, incapable d’apporter une réponse à l’étendue des manifestations.
Les manifestations enregistrées en Avril de cette année ont été l’expression de plusieurs revendications centrales du peuple non satisfaites : a) la dénonciation de l’échec des politiques néolibérales appliquées dans le pays depuis vingt ans et qui ont conduit à la décapitalisation de l’économie du pays, la perte de notre autonomie alimentaire, l’élargissement du fossé entre pauvres et riches au sein de la population, b) la dénonciation du Gouvernement Préval/Alexis, issu certes du vote populaire, mais qui s’est éloigné dès son installation des principales préoccupations du peuple et ne montre nullement la volonté d’apporter des solutions à ses problèmes quotidiens, c) un franc rejet de la présence de la MINUSTHA dans le pays et un appel à la reconquête de notre souveraineté. En ce sens, les manifestations d’Avril ont constitué la première expression d’une profonde désillusion populaire face à un gouvernement absent et n’exerçant aucun leadership sur les défis fondamentaux du pays.
La décision du Président de l’Équateur, Rafael Correa, de ne pas exploiter une partie de la richesse pétrolière du pays afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre et préserver l’habitat traditionnel de peuples indigènes, constitue sans aucun doute un événement de grande portée annoncant peut-être un tournant décisif dans les rapports avec la richesse. Ici les principes éthiques, la sauvegarde de l’environnement et du terroir de Peuples indigènes ainsi que les besoins des générations futures sont placés avant la recherche de profits financiers. Notons que le tiers des exportations équatoriennes provient du pétrole. Il s’agit donc d’une nouvelle vision, d’une nouvelle échelle de valeurs remettant l’économie et la production à leur place, c’est-à-dire au service du bien-être des nations, des Peuples et de l’humanité en général. Il s’agit d’un acte authentiquement révolutionnaire en totale rupture avec les régulations étatiques actuelles. Le changement avance à grands pas sur notre continent. Vive le socialisme du XXIème siècle!! (Camille Chalmers)
Lire la suite »L’Équateur renonce à exploiter une partie de sa richesse pétrolière