Denonsyasyon maspinay BIM sou Wilnick Chérichel
Biwo Ekzekitif PAPDA apiye denonsyasyon MODEP la e mande jistis ak reparasyon pou Wilnick Chérichel
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Biwo Ekzekitif PAPDA apiye denonsyasyon MODEP la e mande jistis ak reparasyon pou Wilnick Chérichel
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Mouvman Demokratik Popilè (MODEP), Tèt Kole ti Peyizan Ayisyen, Oganizasyon Popilè pou Edikasyon Popilè (CHANDEL) Pozisyon sou dosye lavichè a apre entèpelasyon gouvènman Alexis a Gwo van, ti lapli Pandan plizyè semèn, plizyè sektè nan sosyete a te kòmanse rele… Lire la suite »Deklarasyon TK, Chandèl, MODEP
Biwo Ekzekitif PAPDA envite nou li, debat e difize priz pozisyon plizyè òganizasyon sou pwoblèm lavichè. Nan tèks la nap jwenn yon analiz enteresan sou kòz fenomèn sa a kap toupizi mas popilè yo.
Lire la suite »MODEP, MORAP, Tèt Kole ti peyizan ayisyen, Chandèl, COVISEP
Nan premye semèn ane 2008 la nou envite nou li ak reflechi sou ane ki sot pase a. Nap pibliye jodia Bilan MODEP fèk pibliye sou ane 2008 la sitou nan aspè ekonomik ak politik.
Le Non au référendum constitutionnel promu par Hugo Chavez le 2 décembre 2007 a recueilli 51% des voix contre 49% pour le Oui. Cet échec peut être transformé en une aubaine pour le processus révolutionnaire en cours au Venezuela. En effet, il constitue un puissant stimulant pour corriger les erreurs et les travers du régime chaviste. L’occasion sera-t-elle saisie ?
Au moment oú Dominique Strauss-Kahn, leader influent du Parti Socilaiste en France, entre en fonction (le 30 novembre prochain) comme directeur du Fonds Monétaire International (FMI)le CATDM (Comité pour l’annulation de la Dette du Tiers-Monde), dans un communiqué, analyse la situation actuelle de cet organisme, démysthifie les perspectices de « réformes » et renouvelle la demande appuyée depuis plusieurs années par la PAPDA d’une abolition de cet organisme qui a fait tant de mal aux pays pauvres.
Haïti n’a jamais connu jusqu’à nos jours une ère réellement démocratique, qu’elle soit représentative ou participative. Les premiers élans, les premiers balbutiements de l’indépendance en 1804, après que les membres fondateurs eurent chassé l’armée napoléonienne réduite en lambeaux sous les assauts des esclaves en armes, sont marqués par l’exclusion de ces derniers. Ceux-ci, sous la force des choses, sont convertis en de nouvelles masses paysannes sans avoir obtenu ni la terre, ni la liberté effective pour lesquelles ils ont versé leur sang. Les anciens privilégiés de la période de grâce de l’époque coloniale se sont transformés en la nouvelle classe dirigeante et régnante qui a accaparé toutes les sphères militaires, politiques et économiques qu’un tel statut pouvait leur accorder. La formation sociale haïtienne est ainsi née. Si elle a évolué en épousant de multiples formes au cours de nos deux cents ans d’une certaine souveraineté nationale, au moins inscrite dans toutes nos Chartes fondamentales, elle a conservé encore en ce début du vingt et unième siècle sa nature exclusiviste. Car, tous les chefs d’État qui ont précédé l’avènement de l’ex-président Aristide en 1991 ont été élus sous la pression des baïonnettes et ont perpétué les mêmes crimes d’apartheid sociale. Les élections de décembre 1990 ont imprimé de nouveaux cours dans l’implantation de la démocratie formelle dans le pays. Elles ont dans une certaine mesure clôturé le cycle des joutes préparées dans les casernes et dans certaines ambassades qui nous ont, entre autres, concocté le duvaliérisme. Pourtant, les masses populaires, même de façon démagogique, n’ont jamais participé à la gestion du pouvoir politique.
La PAPDA salue avec enthousiasme la large victoire de «Alianza pais» qui vient de remporter le dimanche 30 Septembre plus de 65% des voix dans le cadre des élections des membres de l’Assemblée Constituante. Depuis son élection le Président Rafael Correa a donné des signaux clairs de sa volonté de rupture avec le système actuel. Il a notamment expulsé le représentant de la Banque Mondiale, annoncé son refus de renouveller le contrat pour la continuité d’une base militaire américaine sur son territoire, dénoncé le caractère illégitime de la colossale dette externe de son pays. Toutes nos félicitations au Président Correa et à son mouvement politique. Le Changement avance à grands pas dans notre continent. Vive le socialisme du XXIème siècle. (Camille Chalmers)
Au cours d’une discussion sur la conjoncture nationale, le professeur Camille Chalmers a diagnostiqué la situation actuelle du pays comme « Un État dans un état de pourrissement avancé ». Effectivement, même les observateurs les moins avertis avec des mots différents, sont parvenus au même constat. La nation haïtienne, en effet, offre le malheureux spectacle d’un pays qui s’en va à vau-l’eau. Le capitaine et les matelots sont bel et bien installés à leur poste, mais malheureusement, ils ont enfoui leur boussole quelque part sur la terre ferme. Le président Préval, au début de son premier mandat, avait préconisé le mode d’ordre : < Restaurer l'autorité de l'État>. Il en avait fait le principal leitmotiv de sa campagne électorale de 1995. Le résultat obtenu au cours de son premier quinquennat s’était révélé maigrelet. Aujourd’hui, au cours de son second mandat, il n’en parle guère alors que la perte de cette autorité s’amplifie. L’impression d’un pays abandonné à lui-même n’est pas due seulement à la situation économique nationale qui frise la banqueroute. Cette impression provient aussi d’un relâchement progressif de la morale collective, caractérisé par la multiplication des actions indescriptibles des gangs de divers acabits, les magouilles des classes dominantes et celles d’un nombre élevé de leurs suppôts de la classe politique traditionnelle. L’État haïtien a perdu dans sa capacité de jouer son rôle historique et traditionnel, celui de protéger ses classes dominantes tout en ayant soin d’amadouer les masses populaires par certaines mesures qui sont propres à ces dernières. Il lui est devenu difficile de maintenir l’illusion de conduire la barque nationale de façon désintéressée au profit de toutes les classes sociales. L’actuelle conjoncture, émaillée de scandales les uns plus burlesques que les autres, a simplement mis en exergue quelques symptômes de la décomposition de la formation sociale haïtienne.
La PAPDA vous recommande la lecture de cette intéressante analyse élaborée par Joao Pedro Stedile, Dirigeant du MST. Ce texte offre une radiographie précise et nuancée sur la politique agraire actuelle du Gouvernement de Lula. Il faut se rappeler que le MST représente aujourd’hui un mouvement paysan d’avant-garde dans la lutte des petits paysans contre la main-mise des entreprises transnationales sur la production agricole. Les alternatives construites par ce Mouvement innovateur tant à travers leurs luttes qu’au niveau de leurs méthodes et de leurs réflexions constituent aujourd’hui une des boussoles pour le renversement du système capitaliste transnationalisé actuel et la mise en place d’un «autre monde possible» résoluement post-capitaliste (Camille Chalmers)