Sombre bilan à sept mois de l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange avec les Etats-Unis
Après l’échec plus ou moins consommé de l’ALCA (ou ZLEA, Zone de libre-échange des Amériques), la stratégie commerciale des Etats-Unis vis-à-vis de l’Amérique latine a privilégié les accords bilatéraux – des négociations sont en cours avec l’Équateur et l’Uruguay – ou régionaux – c’est le cas de l’accord passé entre les Etats-Unis d’une part et le Costa Rica, El Salvador, le Guatemala, l’Honduras, le Nicaragua et la République dominicaine d’autre part [1]. Cet accord, signé en mai 2004 par l’ensemble des pays exception faite de la République dominicaine qui l’a signé en août 2004, a rencontré de fortes oppositions lors des débats précédant sa ratification par les parlements nationaux. Les partisans de l’accord en vantaient les mérites pour le pays tandis que ses détracteurs mettaient en avant les risques qu’un tel accord comportait. L’article, publié par l’agence de presse IPS esquisse un premier bilan quelques mois après l’entrée en vigueur de l’accord au Salvador.