Aller au contenu

PAPDA

Nan okazyon ventyèm anivèsè masak Jan Rabèl

Nan dat 23 jiyè 1987 yo òganize yon kokenn avari san kont mouvman popilè ayisyen an lè yo ansasinen 139 peyizan manm Tèt Ansanm. Li klè jodia kiyès ki te reskonsab dezas sa a. Sòti 1987 rive 2007 gen yon gwo ofansiv ki pwal deplòtonen pou demanbre mouvman popilè ayisyen e anpeche li rive nan chanjman total kapital ki nesesè nan peyi sa a. Eskadron lanmò, zenglendo, ansyen makout, lame Dayiti, ajan enperyalis la, ONG ki anba pye tab enperyalis la, ak tout fòs fè nwa pwal fè tout bagay pou touye rèv libète ak demokrasi Pèp ayisyen. Yo asasinen dirijan, yo kraze enfrastrikti mouvman yo, yo fè koudeta, yo òganize 2 okipasyon militè teritwa nou an, yo achte dirijan popilè yo fè yo benyen nan koripsyon…

A tout sa mesaj nou pwal li a montre nou nou pap bay legen. Mouvman popilè ayisyen ap reprann fòs pou kontinye batay la!! Onè respè pou tout vanyan gason ak fanm ki tonbe nan Jan Rabèl pou defann dwa tout Pèp pou bati demokrasi nou vle a. Vwa Telijèn ak tout lòt sanba ki tonbe yo kontinye ap frape zòrèy nou. Yap di nou Viktwa final la se pou Pèp ki doubout!! (Camille Chalmers)

Lire la suite »Nan okazyon ventyèm anivèsè masak Jan Rabèl

Entrevue de Camille Chalmers avec Claudia Korol

Nous vous invitons à lire cette interview accordée par Camille Chalmers, Directeur Exécutif de la PAPDA, le 7 juillet dernier au célèbre écrivain et militante argentine, Claudia Korol. Ce dialogue s’est développé en marge d’une activité d’échanges convoquée par le Mouvement des paysans sans terre (MST) du Brésil dans le cadre des activités de formation de «Escuela Nacional Florestan Fernandes». Claudia était intéressée à une rapide analyse sur la signification de la présence des troupes onusiennes sur notre teritoire dans le cadre de la MINUSTAH.

Lire la suite »Entrevue de Camille Chalmers avec Claudia Korol

Un État dans un état de pourrissement avancé

Au cours d’une discussion sur la conjoncture nationale, le professeur Camille Chalmers a diagnostiqué la situation actuelle du pays comme « Un État dans un état de pourrissement avancé ». Effectivement, même les observateurs les moins avertis avec des mots différents, sont parvenus au même constat. La nation haïtienne, en effet, offre le malheureux spectacle d’un pays qui s’en va à vau-l’eau. Le capitaine et les matelots sont bel et bien installés à leur poste, mais malheureusement, ils ont enfoui leur boussole quelque part sur la terre ferme. Le président Préval, au début de son premier mandat, avait préconisé le mode d’ordre : < Restaurer l'autorité de l'État>. Il en avait fait le principal leitmotiv de sa campagne électorale de 1995. Le résultat obtenu au cours de son premier quinquennat s’était révélé maigrelet. Aujourd’hui, au cours de son second mandat, il n’en parle guère alors que la perte de cette autorité s’amplifie. L’impression d’un pays abandonné à lui-même n’est pas due seulement à la situation économique nationale qui frise la banqueroute. Cette impression provient aussi d’un relâchement progressif de la morale collective, caractérisé par la multiplication des actions indescriptibles des gangs de divers acabits, les magouilles des classes dominantes et celles d’un nombre élevé de leurs suppôts de la classe politique traditionnelle. L’État haïtien a perdu dans sa capacité de jouer son rôle historique et traditionnel, celui de protéger ses classes dominantes tout en ayant soin d’amadouer les masses populaires par certaines mesures qui sont propres à ces dernières. Il lui est devenu difficile de maintenir l’illusion de conduire la barque nationale de façon désintéressée au profit de toutes les classes sociales. L’actuelle conjoncture, émaillée de scandales les uns plus burlesques que les autres, a simplement mis en exergue quelques symptômes de la décomposition de la formation sociale haïtienne.

Lire la suite »Un État dans un état de pourrissement avancé

Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE ‎

A cinq mois de l’échéance du 31 décembre 2007, prévue pour la signature des accords de partenariat économique (APE) entre les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et l’Union européenne (UE), les députés membres de l’Assemblée parlementaire et paritaire ACP- UE font de l’intégration régionale le préalable à la signature des APE.

Par Abel Gbêtoénonmon,
Agence Afrique Performance

Lire la suite »Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE ‎

Banque du Sud :

Après de longues négociations et des discussions parfois difficiles 6 États latinoaméricains (l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, l’Equateur, le Paraguay, le Venezuela) ont décidé de lancer la Banque du Sud. Cette décision peut représenter un tournant dans l’histoire récente des Peuples du continent en lutte contre la domination des Institutions Financières Internationales et les diverses générations du consensus de Washington. Nous sommes décidés à nous libérer du joug de la dépendance et de l’hégémonie des politiques néolibérales. Même si des incertitudes deumeurent sur le processus de construction de ce nouvel outil financier, il s’agit sans aucun doute d’une avancée décisive vers la conquête d’une deuxième indépendance pour les États de l’Amérique Latine et de la Caraïbe. Nous vous invitons à prendre connaissance de cette lettre ouverte adressée aux 6 Chefs d’État concernés par des centaines d’organisations et de réseaux après un ample processus de réflexion sur les orientations cardinales qui devraient permettre à cette banque d’opérer une rupture majeure avec la logique qui domine aujourd’hui le système fianncier international et de réunir les meilleures conditions lui permettant d’atteindre véritablement ses objectifs en terme de dynamisation du développement économique et social et de solidarité avec les Peuples. (Camille Chalmers)

Lire la suite »Banque du Sud :

Le modèle agricole néolibéral au Brésil

La PAPDA vous recommande la lecture de cette intéressante analyse élaborée par Joao Pedro Stedile, Dirigeant du MST. Ce texte offre une radiographie précise et nuancée sur la politique agraire actuelle du Gouvernement de Lula. Il faut se rappeler que le MST représente aujourd’hui un mouvement paysan d’avant-garde dans la lutte des petits paysans contre la main-mise des entreprises transnationales sur la production agricole. Les alternatives construites par ce Mouvement innovateur tant à travers leurs luttes qu’au niveau de leurs méthodes et de leurs réflexions constituent aujourd’hui une des boussoles pour le renversement du système capitaliste transnationalisé actuel et la mise en place d’un «autre monde possible» résoluement post-capitaliste (Camille Chalmers)

Lire la suite »Le modèle agricole néolibéral au Brésil