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L’ISP ramène chez elle un autre message sur Haïti

Du 30 Avril jusqu’au 6 Mai des syndicalistes de l’Internationale des Services Publics (ISP) étaient en visite de solidarité en Haïti. La délégation voulait apporter son soutien à la mobilisation pour le 1ier mai, comprendre la réalité Haïtienne et tisser des liens avec des syndicats et la société civile en Haïti. La délégation déclare qu’il reste un important chemin à parcourir pour améliorer les services publiques en Haïti. En même temps elle dit avoir vu des actions civiques desquelles les autres nations de la Caraïbe pourrait tirer des leçons importantes. La délégation était également impressionnée par l’entreprenariat et la créativité des Haïtiens et surtout des Haïtiennes.

l’ISP estime que les services publics comme l’eau, l’énergie, la gestion des ordures, le transport et d’autres infrastructures publiques sont des éléments clés dans la lutte contre la pauvreté. Pour renforcer les conditions de travail et des services publics de qualité, des alliances doivent être soudé entre les syndicats et la société civile. Selon Andrew Garnett de « Guyana Local Government Officers’ Union« , la PSI doit jouer un rôle de coordination pour nouer des liens de solidarité mondiale entre les syndicats et dans le renforcement de leurs capacités.

Thomas Letang
de « Dominica Public Service Union & Caribbean Public Services Association« , était impressionné par le Centre de Promotion des Femmes Ouvrières (CPFO) dans la Zone Industrielle. CPFO permet que les femmes ouvrières obtiennent plusieurs formations, que se soit dans le domaine de la santé ou des droits du travail. Pour Letang cet exemple est unique dans la région et il ramène chez lui ce leçon important, qui est un exemple d’excellence pour les autres mouvements dans les nations des Caraïbes.

Pour Cecilia Babb de Carribean Policy Development Center (CPDC) était frappé par le contraste entre la réalité constatée sur place et les information qu’on obtiennent dans les médias sur ce pays. Le préjugé que les garçons et les hommes ne sont pas le courage d’étudier n’est certainement pas vrai pour Haïti. Babb a également pu constater que l’image d’une Haïti déchirée et désespérée où la famine domine la vie quotidienne n’est pas exact. « Il peut bien y avoir d’autres régions où il reste des difficultés à se nourrir, mais comme image général, une Haïti dominée par la famine n’est certainement pas correct. »

Angela Edwin de « St Lucia Civil Service Association » espère pouvoir renforcer les liens professionnels avec les syndicats Haïtiens et la PAPDA. Elle estime que les services publics de qualité sont la meilleure garantie pour la prospérité et la construction du pays.

Camille Chalmers, Directeur Exécutif de la Plateforme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement (PAPDA) éclaire que le rôle de la PAPDA a toujours été de renforcer le mouvement social en Haïti. Tisser des liens avec le mouvement syndical en fait tout à fait partie selon Chalmers.

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