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L’historique de l’APC en Haïti

La première assemblée s’est tenue à Trinidad & Tobago du 17 au 21 août 1994.

En Haïti, un important travail de sensibilisation et d’organisation fut entrepris autour de cette activité. Un comité inter-organisationnel a fonctionné pendant plusieurs mois faisant des interventions dans la grande presse. Ce « Comité local Haïti pour l’Assemblée des Peuples de la Caraïbe » était composé des organisations suivantes qui ont participé activement aux activités programmées : SOFA, CRAD, SICRAD, PDID, SKDE, JILAP, SHAA, GRALIP, ANDAH, FENEH, KEAEP, CONSPEH, KEJP, Sant Pye Poudre.

Une réunion d’informations a eu lieu le 18 janvier 1994 et une assemblée formelle le 1er mars 1994 et le 10 août de la même année. Malheureusement l’embargo aérien imposé au pays au cours des derniers mois de l’année 1994 a empêché à la délégation haïtienne de se rendre aux assises de Port Of Spain. La présence d’Haïti a donc été très limitée. Cependant le Comité a fait parvenir à Port Of Spain un document intitulé « Les fondements de la crise haïtienne ». L’APC de 1994 adopta une résolution sur Haïti réclamant de toutes les organisations présentes un engagement concret dans la lutte pour le renversement de la dictature militaire et le retour du Gouvernement élu. Une résolution a été également adoptée également en faveur du respect des droits des migrants haïtiens dans la région.

La deuxième assemblée s’est réalisée à Santo Domingo en République dominicaine du 19 au 22 avril 2001

Thème : « Globaliser la solidarité et intégrer les peuples. » 8 pays de la Caraïbe étaient présents : Barbade, Cuba, Curaçao, Grenade, Guadeloupe, Guyane, Haïti, Martinique, Porto Rico, République dominicaine, Trinidad & Tobago.
Le Vénézuéla, la Colombie et l’Espagne ont participé à titre d’observateur. Haïti était fortement représentée par une délégation constituée de plus de 80 représentants d’organisations de femmes, de paysans, de syndicats, du secteur santé, de l’université, des journalistes, d’artistes engagés et de groupes culturels. Cette délégation était conduite par la Plate-forme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif (PAPDA).

Un important travail de préparation marqué par la réalisation de 3 assemblées a permis à la délégation haïtienne, la plus imposante numériquement après celle de la République dominicaine, de participer activement aux débats. La délégation haïtienne a préparé 2 textes sur les thèmes suivants : Migration et libre circulation des personnes dans la Caraïbe et la participation des mouvements de femmes dans les luttes pour le changement social dans la Caraïbe.