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La solidarité Caribéenne avec Haïti.

La Plate-forme Haïtienne de Plaidoyer pour un Développement Alternatif (PAPDA), le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) et la Plate-forme des organisations Haitennes des Droits Humains (POHDH) ont accueilli du 7 au 13 juin 2010 une délégation composée de (10) personnes dont des Professeur des Universités, des Artistes, des Etudiants(es) Portoricains(es) et de Dominicaine en visite de solidarité avec Haïti sous la coordination de Hilda Guerrero du Comité Pro Niňez Dominico-Haitiana. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée de solidarité avec le peuple haïtien endeuillé par le tremblement de terre qui a ravagé les villes de Port-au-Prince, Léogâne et Jacmel le 12 janvier dernier.

Cette initiative visait à apporter un accompagnement psychosocial aux enfants dans certains camps de fortune, à les recréer en utilisant un ensemble de matériels de peinture, de musique et de jouets. Durant l’escale de nos voisins Caribéens sur la terre d’Haïti, des centaines d’enfants de Delmas 33, de Bourdon, de L’ile-a-voix se sont follement amusés pendant 7 jours.

La PAPDA salue cette manifestation au niveau de l’Assemblée des Peuples de la Caraïbes (APC) qui attise la solidarité internationale entre les peuples Caribéens comme un élément essentiel pour parvenir à mettre à profit et à consolider les différentes valeurs qui nous lient en projetant dans l’avenir une autre image de la zone. L’union et le partage au niveau de la région sont indispensables pour arriver à enraciner des rapports humains étroits sur une base alternative et solidaire.

Dans le contexte mondial actuel, une relation basée sur des liens directs de peuples à peuples est un moyen de voir les choses autrement, de dépasser les relations internationales qui se basent sur la domination, sur des intérêts politiques et économiques des nantis multinationaux en mettant de coté les vrais problèmes qui font rages dans le monde comme la faim, l’analphabétisme etc. La solidarité internationale des peuples envers Haïti après le séisme du 12 janvier 2010 en est une preuve concluante. Nous devons impérativement profiter de cette circonstance douloureuse que nous vivons pour redorer le blason et enclencher une liaison basée sur la solidarité avec nos frères Caribéens.