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« La crise de Haiti n’est pas terminée : exprimons notre soutien au peuple haitien »

Le peuple haïtien a vécu un nouvel épisode de son histoire chargée. Une fois encore nos sœurs et frères se voient soumis a la peur et un avenir qui n’est pas toujours plein d’ espoir. Néanmoins il y a des signes qui donnent confiance. Cette crise n’a pas terminée le renforcement de la société civile, et la volonté des groupements politiques donne a espérer que haïtiennes et haïtiens pourront conduire leur nation sur des chemins lumineux vers le développement au milieu des confusions toujours présentes.


Des voix diverses de la société civile dominicaine ont ressenti l’urgence d’unir leurs forces pour soutenir le peuple haïtien dans ces moments tellement difficiles. Mobilisés par les organisations de la société civile haïtienne, le Grupo Dominicano de Solidaridad Pueblo a Pueblo veut susciter la solidarité dominicaine pour les haïtiens qui subissent les conséquences de l’instabilité, à nouveau avec une forte présence de forces étrangères sur leur territoire, et une détérioration économique, sociale et politique bien connue.

Basé sur des informations recues d’organisations et institutions amies, les plus urgents problemes semblent etre:

– Affaiblissement et carences des posibilites de soutien venant d’organisations humanitaires, de droits humains et des representations diplomatiques en territoire haitien. Une pratique systematique de non-respect des espaces comme les hopitaux subsiste, ce qui empeche l’aide aux personnes malades et blessées.

– Il y a un processus d’isolation de la population, avec l’interruption de toute la communication entre villes qui etaient occupees et ou il y a toujours une reelle situation de conflit arme. Des communicateurs ont ete menaces, et quelques medias qui avaient ete sabotes ou obliges a suspendre leurs emissions, n’ont pas pu normaliser leurs fonctions, et n’ont pas d acces a des sources d’information de premiere main, ni aux conversations et negociations qui ont lieu. Il y a en plus une certaine tendance sensationaliste qui amplifie les exces et continue a attribuer l’epicentre de beaucoup de faits a la personne de l’ex-president, sans donner sufisamment d’attention aux signaux de renovation dans un sens positif, ni aux comportements sectaires qui peuvent torpiller les avancées.

– Des menaces serieuses de poches de rebellion non-controlées persistent, qui s’approvisionne en plus d’une grande circulation d’armes de guerre.

– La population haitienne souffre de la carence de produits de base et d’eau, ce qui pourrait s’aggraver dans les jours qui viennent s’il ne s’organise pas rapidement un pont d’aide humanitaire pour assurer alimentation et medication pour de grands secteurs de la population. Il y a des zones ou l’interruption de distribution d’electricite et d’eau genere des situations insoutenables et tres risquées pour la vie et la sante des gens.

– La lenteur du processus politique de normalisation recemment initialise – malgre la presence extrangere qui se concentre a Port-au-Prince – cree une dangereuse absence d’autorites.

A la lumiere de ces informations, le Grupo Dominicano de Solidaridad de Pueblo a Pueblo demande a partir de la republique Dominicaine :

1. A l’Etat Dominicain via ses autorités actuelles, tant civiles que militaires :

– d’appliquer les mesures pertinentes de la Convention de 1951 que notre pays a signé et qui protege les refugies

– d’arreter les repatriations de haitiens sans-papiers durant que la situation persiste

– de maintenir les marchés binationaux a la frontiere pour contribuer a l’afflux d’aliments et medicaments du peuple haitien, facilitant le flux frontalier

– de favoriser l’etablissement d’un corridor humanitaire de produits pour contrecarrer la carence de medicaments, d’eau potable et d’aliments dans des zones éloignées de nos frontieres

– Developper, afin d’implementer si necessaire, un plan de contingence qui facilite l’entree dans notre pays, respectueusement, de personnes menacees et poursuivies en Haiti. De la meme maniere, ce plan devra prevoir des espaces specifiques afin de faciliter l’aide humanitaire que ces personnes pourraient requerir.

– Mobiliser les organismes internationaux vers la recherche d’alternatives qui donnent une reponse a l’actuelle crise politique d’Haiti, et convoquer l’aide humanitaire internationale, notamment dans les domaines d’alimentation, sante et droits humains.

2. Aux organismes de coopération et d’aide internationale:

– Appliquer, dans un temps humainement nécessaire, les actions indiquées par la Convention de 1951 en matiere de protection des réfugies. De manière particulière le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugies et concrétiser le mandat d’installer des bureaux additionnels, tant au Nord comme a la frontière.

– Réactiver et amplifier, avec le contrôle nécessaire, l’aide humanitaire au peuple haïtien, particulièrement dans les domaines d’alimentation et santé.

3. Au peuple dominicain et a ses organisations et institutions sociales:

– Reconnaître que, indépendamment de notre volonté, un pays frère, avec des femmes, enfants, hommes, êtres humains égaux a nous, vivent des situations très difficiles dans ces moments, comme nous les avons vécus au passe. Situation que nous ne pouvons pas résoudre, mais bien contribuer à l’alléger.

– Ouvrir le cœur et exprimer la solidarité qui nous caractérise comme peuple, et que nous avons tant reçue dans le passe. Stimuler cette solidarité face a des critiques disproportionnées qui alimentent les préjudices racistes séculaires.

– Exprimer de manière explicite cette solidarité avec Haïti, au Festival de Peuple a Peuple le 20 mars prochain, Journée Mondiale de la Solidarité, commémoration approuvée a l’ultime Forum Social Mondial a Mombai. C’est l’occasion significative pendant laquelle tous les dominicains et dominicaines solidaires peuvent offrir a nos frères et sœurs de Haïti un poème, une chanson, des produits alimentaires, une plante pour la reforestation, une peinture….

– La force créatrice et sensible de la jeunesse dominicaine avec ce Festival est incontournable dans cette manifestation populaire de solidarité.

– Pour ces actions, et pour celles qui naîtront de cette concertation, nous devons réclamer a l’Etat Dominicain et les organismes internationaux l’adoption de mesures qui peuvent contribuer a la solution du problème humanitaire du peuple haïtien ; et soutenir pro activement les initiatives que ces secteurs adoptent.

Pour le moment, cette initiative a été souscrite par des organisations qui tiennent des liens avec Haïti ou qui travaillent avec des organisations sœurs haïtiennes, en plus que des dominicains qui aiment la paix et qui sont conscients de la fraternité et solidarité qui a toujours existe entre nos peuples.

Nous lançons un appel a la société dominicaine afin de réunir personnes et organisations de milieux différents, pour renforcer et amplifier le réseau solidaire avec le peuple haïtien.

1. Pour plus d information, le numéro de téléphone: 688 7430.

2. Notre adresse électronique: solidaridadpueblos@yahoo.es

3. Nous avons également un groupe de discussion dans lequel nous distribuons des informations qui nous parviennent de sources diverses: solidaridad-ht-dr@yahoogroups.com

Pour vous abonner vous pouvez écrire a :
solidaridad-ht-dr-subscribe@yahoogroups.com
ou aller a la page web

¡De peuple a peuple avec la solidarité et le coeur, disposes a aider!

El Grupo de Solidaridad Pueblo a Pueblo compose de : Centro de Planificación y Acción Ecumenica (CEPAE) | Servicio Jesuita a Refugiados y Migrantes (SJRM) | Red Dominicana de Periodista con Perspectiva de Género | Movimiento de Mujeres Dominico-Haitianas (MUDHA) | Asociación Dominicana Pro Bienestar de la Familia (PROFAMILIA) | Centro de Solidaridad para el Desarrollo de la Mujer (Ce-Mujer) | Centro de Investigación para la Acción Femenina (CIPAF) | Centro Sanate Asociación Dominicana de Agricultura Orgánica (ADAO) | Fundación Taiguey | Asamblea de los Pueblos del Caribe | Intermon Oxfam | Cooperación Internacional para el Desarrollo (CID) | Confederación Nacional de Mujeres Campesinas (CONAMUCA) y ciudadanas y ciudadanos dominicanas/os